SOUVENIRS

Lorsque soufflent les moussons d'hiver,

Rappelant mes souvenirs d'hier,

De mon enfance et de mon bonheur,

En ton sein j'ai connu douceur.

Avec toi, les merveilles de mon enfance

Rien ne présageait une telle turbulence...

Tel un oiseau perdu, abandonné

Au gré du vent, subir cette frénétique randonnée.

 

O, mère patrie, ce chant est pour toi,

Le destin est cruel et impose sa loi,

Mon espoir de te revoir s'amenuise,

A l'idée de te perdre m'épuise.

 

O, mère patrie, cette plainte

N'est pas ma plainte

Celle de tous tes enfants en exil,

Fuyant l'incertitude et choisissant l'exil.

Quel malheur de te perdre à jamais,

Quelle tristesse de rompre

Les liens

Avec les siens

Forçant à vivre dans l'ombre

En attendant la paix.

( A placer dans son contexte )

Décembre 1978